Dans ce voyage, solitaire, qui est celui de toute une vie, une femme en quête de la sagesse promise par les enseignements du Bouddha part à la découverte de sa force intérieure et traverse d'innombrables épreuves jusqu'à ce que s'accomplisse enfin la métamorphose qui la fait accéder à la vérité si longtemps recherchée...
Premier roman en provenance du Bhoutan, un pays longtemps "interdit", ce foisonnant récit initiatique est une invitation à voyager au cœur d'une culture profondément méconnue. Brossant, à travers son attachante héroïne, le portrait d'une génération de femmes-pionnières prenant en main leur destin, Kunzang Choden offre, sur son pays, des aperçus inédits et particulièrement audacieux s'agissant d'un royaume réputé pour sa fermeture, car abordés avec une simplicité et une franchise - voire, parfois, un humour - qui ne cessent de surprendre.
La femme est au service des hommes.
Ce désir latent d' apprendre et l'échec de son mariage vont conduire Tsomo à quitter sa famille pour un parcours initiatique dans les grands lieux sacrés du Boudhisme en Inde et au Tibet.
Chemin initiatique qui nous plonge dans un mode de vie complètement différent du nôtre, loin du matérialisme, où la solidarité entre les êtres prédomine, et est naturelle.
la religion est constamment présente ; malgré leur pauvreté, les personnages sont empreints de sagesse, et d'humour.
Mais il faudra une vie semée d'embuches et de souffrance à Tsomo ainsi qu'une rencontre décisive (le Lama RINPOTCHE) pour comprendre quel est son désir profond.
L'auteur nous fait découvrir également les différences aussi bien culinaires que vestimentaires des pays visités, le BOUTHAN, l'INDE et le TIBET;
Tsomo ose tout à coup penser autrement. Elle voulait punir une femme qui était encore une enfant our quelque chose qu'un adulte, un homme qui aurait pu être son père, avait fait. oui , les femmes cherchaient toujours l'ennemie en elle, ou parmi elles, et laissent les hommes s'en sortir avec un petit sourire suffisant, les confortant dans la certitude qu'ils ont le droit d'agir à leur guise parce qu'ils sont des hommes. C'était clair, parfaitement limpide tout à coup"