29 août 2009
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Une série de photographies dont il ignore tout est confiée à un écrivain. Il s'aventure alors dans l'écriture d'un roman où ces photographies croiseront la vie du héros pour la transformer.
Le chagrin d'amour de Philippine fait ressurgir celui de sa grand-mère. Trente-cinq ans plus tard, elle va partager avec sa petite-fille le secret de son premier amour, un amour pour une femme.
Quatrième de couverture
À seize ans, ça passe plus vite ? Je ne dirais pas ça à Philippine, c'est ce que les vieux répètent aux jeunes, et c'est irrecevable évidemment. Qu'est-ce qui passe ? L'amour ou la douleur ? La douleur, j'ai pensé. On ne la tient pas au chaud. On ne referme pas ses bras dessus. On la rejette de toutes ses forces. On a d'autres forces en soi.
J'ai eu un véritable coup de coeur pour ce livre , qui m'a vraiment touchée et emballée .
dès les premières pages, j'ai été happée par l'écriture de Claudine GALEA et je n'avais de cesse de me replonger dans cette histoire.
profondément touchée aussi par le charme qui opère au fil des pages par la complicité qui unit la grand-mère et la petite fille qui se comprennent profondément, malgré un langage très différent (l'écart de deux générations), liées toute deux par un profond chagrin d'amour mais surtout une belle histoire d'amour.
elles vont partager des moments intenses qui vont influer et rejaillir sur leur entourage.
malgré le temps, le ressenti des sentiments est identique ...
Un très beau livre , à lire absolument....
extrait :
C'est le don de l'autre qui vous ennoblit ou vous tue. Celle que j'avais aimée m'avait ennoblie. Je me mis à réfléchir. Personne ne vous tue si vous ne voulez pas l'être. C'est cela qu'elle m'avait appris aussi, en filigrane. Ce qui vous tue, c'est le manque d'amour, la trahison, l'absence de grandeur, mais, en vérité, ça ne tue pas, ça blesse, ça rend dingue, ça vous balance un coup de poing dans la gueule, ça vous fiche une douleur pas possible comme quand on se retourne un ongle, sauf que c'est le corps entier qui est retourné, ça vous laisse une cicatrice, mais ça ne tue pas. Ça ne vaut pas le coup de mourir pour ça. Un véritable amour ne peut pas engendrer la mort. Un amour vrai donne la vie, encore et encore. Un amour vrai vous conduit vers un autre amour vrai.
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Littérature de jeunesse
6 juin 2009
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14:41
Caché dans la chambre des parents de Thomas, Antoine attend qu'on le trouve.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Thomas et tous les invités jouent à cache-cache. Sauf que personne n'est venu et que les autres sont partis jouer aux fléchettes dans le jardin, sans Antoine.
Personne ne l'a trouvé parce que personne ne l'a cherché. Ça se passe toujours comme ça pour Antoine. On ne se souvient jamais qu'il est là, qu'il joue, qu'il existe. Au fond, personne ne l'aime ou le déteste vraiment. C'est comme s'il était invisible.
Ce jour-là, Antoine décide de se faire oublier pour de bon. Il ne rejoint pas le groupe dans le jardin, il veut rester caché. Puisqu'il a un don pour passer inaperçu, il va s'en servir. Ni vu ni connu, il va espionner les autres. Et découvrir leurs secrets.
j'ai beaucoup aimé ce livre;
par l'écriture, je suis rentrée très vite dans l'univers de cet enfant solitaire et je me suis attachée à lui ...
sa souffrance, sa solitude vont le conduire à se cacher vraiment et sans qu'il le veuille véritablement à devenir presque "voyeuriste" et à découvrir finalement les fêlures de ses autres camarades...
Et ce qui n'était qu'un jeu sans doute au départ, va déboucher sur une situation plus que délicate, qui se retourne contre lui ...
mais j'ai été un peu "interloquée" par la réaction de la maman à la fin du livre... dont j'ai eu l'impression qu'elle n'avait pas vraiment entendu ni écouté ce qui était sans doute un appel au secours... EXTRAITS
Page 22
j"'étais juste un peu triste qu'on m'ait oublié encore une fois, c'es tout.
Pourtant j'ai l'habitude.A force je ne devrais plus y faire attention. Même notre institutrice, des fois, elle m'oublie.Pourtant, je suis le premier de la classe. D'habitude un premier de la classe, ça ne s'oublie pas.En général les institutrices les adorent., la plupart des élèves les détestent. Mais moi non. Personne ne m'aime. Personne ne me déteste. Je suis juste invisible. Le contraire de quelqu'un d'inoubliable."
page 29
"je vais pouvoir sortir de ma cachette . Ce n'est pas trop tôt. Ca fait au moins deux heures que j'y suis.Et j'avais beau m'en douter, franchement, ça me fait un peu mal de le vérifier : personne ne s'est aperçu de mon absence. Personne ne s'est demandé où j'étais."
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Littérature de jeunesse
21 mai 2009
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Ils sont quatre. Ils n'ont pas le même âge, ne vivent ni dans le même pays, ni à la même époque.
Amine, le Libanais de 9 ans, Jack, l'Écossais de 17 ans, Dolores, la Mexicaine de 31 ans, et Prosper, le Haïtien de 67 ans, ne se sont jamais rencontrés.
Pourtant, ils ont une connaissance en commun. C'est la souffrance. A cause d'un deuil, d'une guerre, d'une révolte, d'un amour, leur souffrance les ballotte entre espérance et désespoir. Pendant des années, des décennies, toute une vie. Amine enrôle la Vierge dans son armée, Jack engueule saint Pierre, Dolores interroge Notre Père, Prosper implore Dieu.
Alors leurs voix s'entrecroisent et se rejoignent. Parce que, qui que vous soyez, vous n'êtes jamais aussi sincère que lorsque vous priez.
Au début, j'ai eu du mal à passer sans cesse d'un personnage à l'autre, d'un pays à un autre, d'une époque à une autre et j'étais un peu perdue...
J'ai donc dû reprendre les paragraphes précédents pour vérifier qu'en effet , ils ne vivaient pas à la même époque, que des mois et même des années s'écoulaient pour chacun des personnages du début à la fin du livre.
et bien vite je me suis attachée à eux, si différents les uns des autres, qui chacun s'adresse à un interlocuteur différent : la Vierge MARIE, SAINT PIERRE, DIEU et chaque dialogue, que l'on peut appeler prière est teintée d'humour,de douceur, de sincérité , de naiveté parfois..
Ces prières qui nous font plonger dans les problèmes sociaux de chaque pays dont sont originaires Amine, Jack, Dolores, Prosper qui leur permettent de trouver un peu de sérénité, de bonheur et d'espoir. BIOGRAPHIE
Jean-François Chabas est né en 1967, il habite le Pays basque. Il a exercé de nombreux métiers avant de se consacrer entièrement à l'écriture.
Ses premiers livres ont tous été publiés dans la collection "Romans".
Le cinquième, Les secrets de Faith Green, a obenu, outre le "Tam-Tam Je bouquine 1998", le "Livre d'or des jeunes lecteurs 1999" de Valenciennes, le "Prix des lecteurs 1999" du collège Pablo-Neruda de Bègles et le "Prix Eté du livre jeunesse 1999" de Metz.
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Littérature de jeunesse
9 mai 2009
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Le Mot de l'éditeur : Marcovaldo
Marcovaldo est manœuvre. Il vit, avec sa femme et ses six enfants, dans une grande ville d'Italie du Nord. Un citadin parmi d'autres. Mais lui est différent. La publicité, le néon, la circulation, il ne les voit pas. En revanche, la moindre manifestation de la nature accroche son regard. Ses sens se sont-ils atrophiés, ou la nature s'est-elle changée en venant en ville ? Marcovaldo n'arrive pas à retrouver cette nature si saine, si pure dont il garde le souvenir. Elle est singulière cette nature, surtout en ville! Marcovaldo l'apprend en vivant une suite d'aventures inattendues et souvent drôles évoquant un Charlot père de famille, en butte aux complexités de notre vie " post-industrielle ".
N'arrivant pas à lire en cette période difficile, j'ai cherché dans mes livres celui qui pouvait m'apparaitre plus léger et plus facile à lire ... et je me suis plongée dans MARCOVALDO d'ITALO CALVINO dont je ne savais pas qu'il avait écrit et publié dans la littérature de jeunesse.
A priori j'ai quelque difficulté à me plonger dans des nouvelles , mais j'ai beaucoup aimé celles-ci qui sont à la fois drôles, poétiques.
Dans certaines de ces nouvelles, ce citadin qui vit dans sune grande ville, essaie désespérement de retrouver cette nature qui dans la ville est complètement "dénaturée"... et se retrouve dans des situations rocambolesques...
dans d'autres de ces nouvelles, ce papa, manoeuvre et père de six enfants , essaie désespérément d'améliorer la vie de sa famille par des moyens complètement "loufoques" .. et entraine également ses enfants dans des aventures pittoresques.
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Littérature de jeunesse
5 mai 2009
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Littérature de jeunesse
29 mars 2009
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RESUME
Yann est le septième et dernier enfant de la famille. Il n'a pas grandi et ne parle pas, du moins, pas avec la voix. Une nuit, il réveille ses six frères - ils sont en danger, leurs parents veulent les tuer - et les entraîne dans une étonnante cavale vers l'océan... Cette cavale, tous la racontent : les frères, les témoins, les gendarmes,les parents... Et enfin Yann,Petit Poucet moderne, à la fois mystérieux et extraordinairement attachant. Il faut être l'ogre de ce livre et le dévorer sans tarder.
Ce livre pourrait être un conte et rappelle fortement l'histoire du Petit POUCET.
Ces frères, tous jumeaux, sauf un Yann, fuient leurs parents sous l'impulsion de celui-ci mais ce voyage est aussi une quête, l'envie irrésistible qui pousse ses enfants à marcher pour aller voir l'Océan.
Une réflexion sur le comportement humain , qui va de la compassion à l'égoisme, voire même la cruauté de certaines personnes rencontrées lors de ce long périple.
un regard profond et sensible sur ce frère si différent tant physiquement que moralement et qui est le pilier, le coeur de cette fratrie et qui insufle à ses frères tous jumeaux et profondément unis l'énergie pour avancer, survivre .
Ce petit frère est en quelque sorte le chef de file à qui ses frères font totalement confiance, le sage de la bande malgré son profond handicap physique et son jeune âge.
J'ai beaucoup aimé ce livre et me suis attachée à ces frères jumeaux, tous différents, et à ce petit frère si différent, qui communique sans l'aide de la parole...
j'avais envie de poursuivre ce voyage avec eux et lorsque je les ai quittés, ils sont restés présents dans ma mémoire bien après avoir refermé ce livre.
Né en Auvergne en 1952, Jean-Claude Mourlevat exerça le métier de professeur d'allemand en collège pendant cinq ans avavnt de devenir comédien de théâtre.
Il a été notamment l'auteur et l'interprète du clown muet nommé "Guedoulde", spectacle joué plus de 600 fois en France et à l'étranger.
Il a mis en scène de nombreuses pièces de Brecht, Cocteau, Shakespeare.
Il écrit indifférement pour les adultes et pour les enfants, ne faisant aucune différence entre les deux. Il n'a aucune idée de la façon dont il choisit ses sujets, sinon qu'ils s'imposent un jour ; il en conclut ainsi qu'il devait probablement les avoir depuis longtemps en lui.
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Littérature de jeunesse
19 février 2009
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je lis rarement des livres pour enfants ou adolescents mais j'ai eu l'occasion de commencer à feuilleter celui-ci puis l'écriture m'a plu, j'ai eu envie de m'y plonger et j'ai vraiment beaucoup aimé!
je pensais que c'était plutot le fait des adultes de vivre dans le futur ou dans le passé. Sujet très actuel de cet enfant qui vit seul avec sa mère qui pour son travail est très souvent absente et dont s'occupe une jeune femme qui essaie de lui changer les idées et d'egayer sa vie. pourtant, on pourrait presque dire que la vie de Thomas se résume dans le fait d'attendre .... attendre les coups de fil de sa mère le soir qui est partie travailler à BRUXELLES ... attendre le moment de son retour ... avec émotion pour lui et pour elle, chaque fois un cadeau pour faire pardonner son absence ... Et puis, l'inattendu, l'impensable arrivent !! Elisabeth BRAMI nous fait pénétrer avec beaucoup de finesse dans les pensées de cet enfant dont l'univers soudain chavire . En hommage aux grand-mères, puisque c'est bientôt leur fête, mais est-il besoin d'un jour spécial pour penser à elles ? voici un autre livre d'ELISABETH BRAMI :
"Chère Madame ma grand-mère"
LE MOT DE L'EDITEUR
Un roman épistolaire poignant, où une petite fille tente de renouer avec une vieille dame qui pourrait bien être sa grand-mère...
« Vous ne me connaissez pas, mais j'ai décidé de vous écrire quand même. Je pense que vous êtes de ma famille. Alors je vous demande d'être gentille et de me répondre. »
Olivia a douze ans et demi. Elle habite seule avec sa mère et veut absolument en savoir plus sur sa naissance et sur son père, autour desquels règne le plus grand des secrets. Elle décide d'entamer une correspondance avec Madame Barrois, dont elle a trouvé le nom en fouillant dans les affaires de sa mère. Peut-être cette femme âgée, qui semble porter le même nom de famille que le père d'Olivia, en saura-t-elle un peu plus sur ses origines ? Commence alors un émouvant échange épistolaire entre une enfant qui cherche désépérement à connaître la vérité et une vieille dame qui aurait préféré l'oublier...
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